Em uma das versões da peça La Kahina ou Dihya, Kateb atribui os seguintes versos à fala da rainha berbere, antes de ser morta em combate:
Ils m´appellent Kahina, ils nous appellent berbères,
Comme les romains appelaient barbares
nos ancêtres.
Barbares, Berbères, c´est le même mot,
toujours le même
comme tous les envahisseurs, ils appellent
barbares
Les peuples qu´ils oppriment, tout en prétendant
les civiliser.
Ils nous appellent barbares, pendant qu´ils pilent
notre pays.
Les barbares sont les agresseurs.
Il n´y a pas de Kahina, pas de Berbère ici.
C´est nous dans ce pays qui combattons
la barbarie.
Adieu, marchand d´esclaves!
Je vous laisse l´histoire
Au coeur de mes enfants
Je vous laisse Amazigh
Au coeur de l´Algérie!
Os versos seguintes correspondem ao coro das meninas e dos camponeses que transportavam o corpo da rainha decapitada:
Soleil couchant plonge-toi dans la nuit,
La longue nuit tragique
D´où sortira une Afrique...
Afrique corps sans tête
Tes enfants sortent de tes flancs
Aveugles dans la nuit
La longue nuit tragique
Où tout un continent
N´en a jamais fini de naître et de mourir...
Afrique corps sans tête
Où es-tu, tes enfants te cherchent
Tes enfants du soleil couchant
Tes enfants de la longue nuit
Tes enfants de la nuit tragique
Afrique, où est ta tête?
Parce que c´est une femme,
suivi de La Kahina ou Dihya,
Saout Ennissa, La voix des femmes,
Louise Michel et la Nouvelle-Calédonie, de Kateb Yacine.
Editora Des femmes - Antoinette Fouque, 2004.